La mort lente des prisonniers de Daesh

This report was made in October 2019 in Syria. In Hassake, in Syrian Kurdistan, there is a former university converted into a prison that houses the alleged members of the Islamic State, whose last stronghold was retaken by the Syrian Democratic Forces with the help of the international coalition in March 2019. This prison houses 5,000 prisoners. They are between 100 and 200 prisoners per classroom. They are considered the most radical. Germans, English, Americans, Iraqis, Russians, Syrians, many nationalities are represented. Among them, children as young as 8 years old, considered as terrorists. Mixed with adults or in a separate cell, many of them are rotting in overcrowded rooms. Some are sick, malnourished, suffer from infected wounds and are dying. States seem to forget their existence and their rights are violated. The international coalition is leaving this time bomb in the hands of the Kurds, who have been weakened by the Turkish military operation "source of peace" following the partial withdrawal of American troops in north-eastern Syria. The Kurdish security forces are out of breath and will not be able to hold these prisons for long. 

In January 2022, an attack by ISIS members outside the prison allowed some to escape. Fighting is still ongoing.

 

 

Ce reportage a été réalisé en octobre 2019 en Syrie. A Hassake, dans le kurdistan syrien, se trouve une ancienne université transformée en prison qui accueille les supposés membres de l’Etat islamique, dont le dernier bastion a été repris par les Forces Démocratiques syriennes avec l’aide de la coalition internationale en mars 2019. Cette prison regroupe 5000 prisonniers. Ils sont entre 100 et 200 détenus par salle de classe. Ils sont considérés comme les plus radicaux. Allemands, anglais, américains, irakiens, russes, syriens, de nombreuses nationalités sont représentées. Parmi eux, des enfants dès 8 ans environ, considérés comme terroristes. Mélangés aux adultes ou dans une cellule à part, ils sont nombreux à croupir dans des pièces surpeuplées. Certains sont malades, malnutris, souffrent de plaies infectées et sont mourants. Les États semblent oublier leur existence et leurs droits sont bafoués. La coalition internationale laisse cette bombe à retardement aux mains des kurdes affaiblis par l’opération militaire turcs « source de paix » suite au retrait partiel des troupes américaines dans le Nord Est syrien. Les forces de sécurité kurdes sont à bout de souffle et ne pourront plus tenir longtemps ces prisons. 

En janvier 2022, une attaque des membres de l’ISIS à l’extérieur de la prison a permis à certains de s’échapper. Les combats sont toujours en cours.

retour
counter

La mort lente des prisonniers de Daesh

<
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
caption
>