Lebanon / War refugees

Two parts in this story.

 

First about palestinians refugees who are growing up the number of people in a palestinian refugees camps in the bekaa in lebanon. Those camps were already over crowded. They are mainly coming from Yarmouk palestinian camp in Damascus. 

 

In the second part is about Christians refugees from Irak. Sisters are taking care of a dispensary in a Shiite and sunni district of Beirut. They have people coming from all confessio n in their place. Then they work with people to offer school to refugees childrens. As we can see on last pictures they go often to meet some christian refugees in there place too.

 

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Parmi le flot de réfugiés syriens arrivés au Liban depuis le début de la crise syrienne, quelques 20 000 réfugiés palestiniens ont également fui leur pays d’accueil. Principalement originaires de Yarmouk, ville ciblée par l’armée syrienne en décembre dernier, des familles entières ont trouvé refuge dans les camps palestiniens libanais de Beyrouth, Tripoli, Saida ou encore de Baalbeck dans le petit camp de Jalil, pour l’instant, sous le regard bienveillant du gouvernement libanais (l’Etat jordanien ayant décidé de fermer ses frontières aux Palestiniens de Syrie). Une sensation amère de déjà vu. Il y a soixante ans, leurs parents avaient déjà dû tout quitter en partant de Palestine. Ironie de l’histoire, alors qu’ils vivaient confortablement en Syrie, ce sont leurs frères réfugiés au Liban, qui les accueillent dans leurs camps de misère. De misère, car malgré sa réputation de pays d’accueil, le Liban entretient toujours une relation ambiguë avec ses quelques 400 000 réfugiés palestiniens. Certains pointant leur responsabilité dans le déclenchement de la guerre civile qui a dévasté le pays de 1975 en 1990, redoutant d’autre part un déséquilibre dans la balance confessionnelle libanaise, plus que fragile, en cas de nationalisation de ces derniers, dans un pays de plus de 4 millions d’âmes. Des peurs qui expliquent également la frilosité du gouvernement libanais, à instaurer des camps officiels pour les réfugiés syriens.   

 

Ainsi, depuis 60 ans, les conditions de vie dans les onze camps palestiniens du Liban sont restées déplorables. Le camp de Jalil, à Baalbeck, ne fait pas exception. Ses 3000 pensionnaires (et 3000 hors des murs) résident dans des conditions précaires, victimes de structures insuffisantes (électricité, eau courante, soin) et d’une précarité professionnelle certaine, soulignée en novembre dernier par l’OIT et l’UE. 

A Jalil, dans cette ancienne caserne du mandat français où les logements viennent à manquer, 600  nouvelles familles de Syrie ont fait leur apparition depuis juillet dernier (sans compter les 400 autres, installées autour du camp). Logées selon les possibilités, dans des chambres, dans d’anciennes écuries, dans les locaux de factions politiques et même dans les salles funéraires du cimetière voisin, certains sont accueillis gracieusement quand d’autres louent. 

Alors que l’aide vient à manquer, que plusieurs manifestations ont déjà éclaté à l’intérieur du camp pour réclamer l’état d’urgence sanitaire, que des crispations chez quelques réfugiés palestiniens du Liban commencent à se faire sentir (sans parler de celles d’une partie des Libanais), comment s’organise la nouvelle vie du camp de Jalil ?

 

Texte © Delphine Darmency

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